vendredi 13 décembre 2024 à 14h30
conférence sur le thème de la surexposition aux écrans avec l'asso Lève les yeux
https://nice.demosphere.net/rv/6294
Cette semaine à La Gaya Scienza
événementVendredi 13 décembre, 14h30 à 17h30
Conférence avec l'association Lève les yeux
Entrée libre
Bertrand Cochard, philosophe et administrateur de Lève les yeux, animera une conférence sur le thème de la surexposition aux écrans.
L'association Lève les yeux, régie par la loi 1901 et à but non lucratif, a vu le jour en 2018 suite à une prise de conscience : la société est de plus en plus dépendante des écrans, ce qui entraîne de graves effets sur la santé, l'éducation, le lien humain, l'environnement et la démocratie. Notre objectif est de promouvoir la déconnexion pour mieux préserver l'attention humaine, et ainsi contribuer à l'émergence d'une société plus conviviale, fraternelle et écologique.
Plus d'informations : levelesyeux.com
événementVendredi 13 décembre, 20h00
Soirée de projections en partenariat avec le FID
Entrée libre
La Gaya Scienza a le plaisir d'accueillir le FID pour une nouvelle soirée de projection.
Ce nouveau programme est consacré à la réalisatrice Mili Pecherer avec la projection de deux de ses films :
- Nous ne serons pas les derniers de notre espèce
- How Glorious it is to be a Human Being.
Séance présentée par Tsevata Dobreva, en présence de la réalisatrice Mili Pecherer.
Nous ne serons pas les derniers de notre espèce :
L'hypothèse de l'artiste est la suivante : et si l'arche de Noé, dernier refuge de l'humanité et du règne animal avant le grand Déluge, n'était qu'un chantier d'insertion professionnelle ? Un lieu où des rescapés sans repères viennent chercher un moyen de se sentir enfin « productifs, utiles, rentables ». Mais quelle issue espérer lorsque la seule mission confiée consiste à empiler des briques ? Et surtout, comment se termine l'histoire de ces rescapés une fois revenus sur la terre ferme ?
Décalée, l'adaptation du récit biblique par Mili Pecherer est écrite à la première personne. Confinée dans l'arche, elle se retrouve en compagnie d'animaux, avec des couples de chèvres, vaches, poules, canards, mais aussi d'une fière colombe et surtout d'un corbeau rebelle. L'oiseau, cousin du corbeau pasolinien d'Uccellaci e uccellini, assène à l'équipage des cris percutant. Faisant sienne les paroles du poète et philosophe roumain Benjamin Fondane, il invite les passagers de l'arche à chercher une issue, à droite, à gauche, n'importe où.
France / 2024 / Animation-Fiction / 24'
How Glorious it is to be a Human Being :
Emmitouflées dans de splendides pèlerines d'allure médiévale, deux jeunes femmes cheminent. Parties en pèlerinage pour une destination fort humble, elles parcourent de petites routes de campagne, et devisent à l'écoute l'une de l'autre. La première, Mili Pecherer, la réalisatrice, porte sur son dos un fardeau aussi grotesque qu'énigmatique : un énorme baluchon en forme d'hémorroïde. La seconde, quand à elle, porte un enfant à naître. On l'aura compris, voici réunis et le sérieux et le cocasse pour cette pérégrination sur les contreforts des Pyrénées, ouverte sous les auspices d'un chant moyenâgeux aux tonalités carnavalesques et irrévérencieuses. Ce voyage sera dans la tradition picaresque l'occasion de rencontres : avec tel agriculteur père de famille qui les accueille, avec tel inventeur d'une machine à retrouver les chats égarés. Sans oublier un âne, compagnon de route d'un moment de cette équipée fantasque. S'esquisse ainsi un film comme moyen de conjuration des angoisses existentielles, genre connu, ici subverti par l'esprit de candeur et la distance burlesque adoptés. Une quête librement inspirée de « Ce que nous apprennent les lys des champs et les oiseaux du ciel » de Kierkegaard, qui s'écarte des chemins tracés comme l'annonçait discrètement le plan d'ouverture. Pèlerinage paradoxal - Lourdes n'est pas loin mais malicieusement éludée - : revenir à soi par le chemin ainsi dessiné et non par une révélation, comme le pointe l'entrevue finale en rien conclusive, aussi saugrenue que programmatique.
France / 2018 / Couleur / 53'
événementSamedi 14 décembre, 20h00
Performance de Gorge Bataille
Entrée libre
Gorge Bataille lira des extraits de son prochain livre, Fatal*e ou l'impossible phantasme.
Fatal*e et Arthure Rimbaud constatent que le langage est épuisé. Il n'y a pas de riposte possible puisqu'il n'y a plus d'accroche. Alors, elles entrent en résistance. Fatal*e est une épopée contemporaine avec des héroïnes fatales à leur condition et à leur absolu. Fatale à leur beauté. Ça parle d'amoure et de tout ce qui chute inévitablement, dans l'espoir de se réinventer ensuite.
Née en 1985, Gorge Bataille, de son vrai nom Élodie Petit, est une performeuse et poétesse queer française. Elle s'est formée à l'école des Beaux-Arts de Lyon, tout en conservant une attache très forte dans les milieux alternatifs. Elle travaille une prose critique et pirate qui emmêle introspection sociale, manifestes, réflexions politiques et poèmes amoureux.
Son écriture bouleverse les codes et transgresse les normes.
La Gaya Scienza
espace d'exploration artistique et poétique
9 bis rue Dalpozzo Nice
mercredi-samedi 14h-18h et rdv - Entrée libre
T1 Masséna, T2 Alsace-Lorraine, B12-39-82 Grimaldi