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mercredi 20 mars 2013 à 18h30

De Fukushima à Iter: quelles solutions pour mettre en place des villes durables ?

"De Fukushima à Iter : quelles solutions pour mettre en place des villes durables ?"

des risques ...... à la transition énergétique

A l'occasion de la chaîne humaine contre le nucléaire civil et militaire du 9 mars 2013, du triste anniversaire de Fukushima le 15 mars 2011, et dans la lignée de la convention nationale EELV de Loos-en-Gohelle sur la transition énergétique

Le groupe local Europe Ecologie Les Verts Nice Centre, en coordination avec le Comité de Ville Europe Ecologie Les Verts Nice
vous invitent à une conférence-débat avec

Pascal Durand secrétaire national Europe Ecologie Les Verts
Olivier Florens
vice-président du conseil général du Vaucluse; membre de la CLI (Commission Locale d'Information) Marcoule Gard
Christian Desplats
, co-président du groupe Europe Ecologie Les Verts à la région P.A.C.A., ex-président de l'Agence Régionale Pour l'Environnement

"De Fukushima à Iter : quelles solutions pour mettre en place des villes durables ?"

des risques ...... à la transition énergétique

au MUSEAAV
16 bis place Garibaldi
à Nice
à 18h30

à côté du cinéma Mercury
arrêt du tram "Garibaldi"

Pascal Durand et Olivier Florens étaient à Fuskushima, ils rendront compte de ce qu'ils ont vu. Christian Desplats est co-président du groupe EELV/POC au Conseil Régional PACA il parlera d'Iter et de l'impasse énergétique nucléaire. Ce sera aussi l'occasion d'ouvrir des perspectives sur la transition énergétique.
Des représentants de la société civile seront également présents : militants de Greenpeace, du Réseau Sortir du Nucléaire, anti-Iter, coordination anti-nucléaire du sud-est, ancien travailleur du nucléaire, comité de défense de l'Abadie ( incinérateur de l'Ariane).... pour apporter leur point de vue et leur expérience de terrain ......

le 15 mars 2011 Fukushima-Daiichi explosait ....

Nous aurons l'exposé de politiques qui sont allés à la rencontre de politiques ayant à gérer un accident nucléaire, dans une région qui, comme la nôtre, paraissait bénie des dieux : "Je veux vous dire à tous que Fukushima est un très bel endroit. A l'est, la région d'Hamadori contemple au loin le bleu profond du Pacifique. La région de Nakadori est la maison au trésor des fruits : pêches, poires et pommes. (---) Ce pays, avec ses montagnes bleutées et son eau claire, est notre patrie. L'accident nucléaire du 11 marsa fait pleuvoir la radioactivité, invisible aux yeux, sur ce paysage, et nous sommes devenus nous aussi, des "hibakusha" (nom donné aux survivants des bombes atomiques d'Hiroshima et Nagasaki)." (extrait des propos d'une japonaise rapportés dans "Oublier Fukushima").
Plus encore, la situation au Japon fait écho à celle qui perdure autour de Tchernobyl en Ukraine. Encore maintenant, les effets de la radioactivité se font sentir; les conséquences en Europe et jusque chez nous : maladies de la thyroïde, maladies pulmonaires, terrains irradiés etc.... le nuage s'est-il réellement arrêté à la frontière ? L'incident récent à Tricastin, non divulgué par les médias, est révélateur d'un manque de sécurité et d'une opacité constante de l'information ....

Les responsables politiques, ont-ils pris pleinement conscience de la responsabilité qui serait la leur, en cas d'accident nucléaire en France ? Le même ouvrage rapporte un extrait "Du mensonge radioactif et de ses préposés" 1993, "Contrairement à ce que la presse et les pouvoirs occidentaux ont voulu nous faire croire à partir de ce moment-là, la catastrophe de Tchernobyl n'a pas tant montré l'incompétence du pouvoir soviétique que le caractère ingérable d'une catastrophe nucléaire- et par là du nucléaire tout entier. Un nuage au trajet capricieux ne connaissant de frontières ni nationales ni idéologiques, l'existence d'une zone contaminée grande comme la moitié de la France, rendant nécessaire le déplacement de millions de personnes vivant dans ces régions : autant d'éléments qui ne sont, sans aucun doute, ni maîtrisables, ni assimilables d'un point de vue technique et sanitaire, pour quelque pouvoir que ce soit. Ces éléments mènent avant tout , dans leur hypothétique résolution, à une gestion inhumaine des personnes réduites à l'état de "matériel biologique". Seul un Etat dont on peut à peine mesurer la teneur totalitaire est à même de traiter avec quelque efficacité les effets d'une catastrophe nucléaire pour se consacrer en priorité à sa survie et à la mise au pas des populations en laissant de côté les morts et ceux qui sont contraints de vivre dans ces conditions mortifères".
Sur le plan social, on ne peut pas dire qu'il y ait égalité de traitement devant l'accident nucléaire, les enfants étant plus sensibles et les populations défavorisées ayant moins de possibilités d'évacuer.
En P.A.C.A. et dans les alpes maritimes sommes nous concernés ?

Notons d'une part la présence de sous-marins nucléaires à Toulon, le centre nucléaire de Cadarache dans les Bouches-du-Rhône, proche de notre région. Mais il y aussi Marcoules qui produit du MOX (combustible nucléaire) et la centrale de Tricastin. En cas d'explosion d'un de ces sites, que se passerait-il ? Ne peut-on pas plutôt prévenir que d'avoir à en assumer les conséquences ?
Les centrales, comme certains sites classés "à risques" (SEVESO) alimentent nos villes en énergie : combien de temps encore allons-nous devoir nous alimenter en énergie auprès d'une source instable et qui peut causer la mort et la destruction ? A Nice, nous sommes "en bout de ligne", l'incinérateur de l'Ariane alimente la ville en Energie mais à quel prix ? pollutions, nuisances, aux portes d'un quartier populaire .... Ne serait-il pas temps de changer de politique énergétique, de construire des villes durables comme à Loos-en-Gohelle où Europe Ecologie Les Verts anime une convention sur les emplois de la transition énergétique ? Nos ressources : bois, agriculture, courants marins etc.... peuvent nous assurer une autonomie énergétique produite localement. Nous sommes devant un manque de courage politique !

En quoi Alter-Iter ouvre des perspectives ?
Il s'est agit de mettre en place une politique d'énergie et de développement des énergies renouvelables, à investissement égal, qui crée trois fois plus d'emploi que le nucléaire et des emplois mieux répartis sur les territoires.
Cela fait maintenant six ans que pour un euro investit dans ITER, un euro équivalent sera investit dans le développement des énergies renouvelables et l'éco-développement. A l'image de cette "écologie des solutions" développée par nos élus régionaux, nous voulons engager le débat citoyen sur la transition énergétique, sur l'avenir de nos villes, de nos enfants, pour la préservation de nos territoires et des générations futures.

Contacts - Renseignements : 0615907209 - Facebook : eelvnicepaysnicois - Twitter : @EELV06000 @EELVNICE

Lien : https://nice.demosphere.net/rv/627